poèmes pour nos bébés disparus
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poèmes pour nos bébés disparus
J'ai recueilli des poèmes par ci par là..sur le web, dans un livre..je souhaite partager avec vous les textes qui entrent en résonnance avec moi..et j'espère que vous les aimerez également. bisous
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LES MOTS EXACTS POUR LE DIRE (TEXTE DE RITA MORAN)
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conte de Noël, écrit par Auteur inconnu
Henry Scott-Holland.
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LES MOTS EXACTS POUR LE DIRE (TEXTE DE RITA MORAN)
Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
Je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant, Il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus, Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir, Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "Au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années ou de mois, Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites-moi que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant, Il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus, Je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir, Le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "Au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années ou de mois, Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites-moi que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
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conte de Noël, écrit par Auteur inconnu
"C’est la nuit de Noël…
Il est très tard…si tard que seules quelques lumières oubliées clignotent encore dans la ville. Si tard que tous les yeux sont profondément fermés. Si tard que la ville est entièrement recouverte d’un fin manteau de givre glacé…
Dans le silence flottent neuf carillons qui tintinnabulent à chaque saut des rennes… Le Père Noël n’a pas fini son travail. Il est éreinté mais continue inlassablement à remplir les cheminées des maisons endormies… Enfin le dernier paquet… Le Père Noël est heureux pour ses rennes aussi : il les sent épuisés de tant de kilomètres parcourus, tirant un traîneau qui, au lieu de s’alléger, semblait de plus en plus lourd au fur et à mesure de la distribution. Le Père Noël ne comprend pas. Pourquoi tant de fatigue ? Et cette impression de labeur non fini ?
Le Père Noël attrape le dernier cadeau : vraisemblablement un cheval à bascule vu la forme et la grosseur du paquet. Il le soulève avec peine et court le déposer au pied du sapin. Il remonte dans son traîneau, fait claquer sa langue, et les rennes se remettent péniblement en marche…
Pourquoi tant de mal ? Le traîneau est pourtant vide maintenant. Comme animé d’un soupçon, le Père Noël se retourne… Et ce qu’il voit le remplit de stupeur : cachés au fond du traîneau, longtemps dissimulés sous le cheval à bascule, une multitude de petits sacs de velours bleu attendent sagement.
Qu’est-ce ? Le Père Noël n’en croit pas ses yeux. Ce n’est pas lui qui a déposé tout cela… Il se rappelle de chaque jouet fabriqué, de chaque cadeau emballé, de chaque désir d’enfant. Et quel enfant réclamerait un petit sac de velours ? Le Père Noël ordonne aux rennes de s’arrêter, il descend du traîneau et saisit un de ces sacs.
Stupeur ! Il est gonflé à bloc et lourd comme du plomb ! Le Père Noël le regarde longuement, le tourne et le retourne sans oser l’ouvrir. Il réfléchit, retrace le fil de sa tournée, persuadé que ces cadeaux n’étaient pas là quand il a embarqué. C’est alors qu’il se rappelle…
Lors de sa tournée, il a vu sortir de quelques-une des maisons un papa ou une maman et s’approcher discrètement du traîneau. Il n’a guère fait attention : le Père Noël se soucie plus des enfants que des adultes… mais il se pourrait fort bien que ces parents aient glissé un petit paquet dans le traîneau…
Cherchant la clé de ce mystère, tournant et retournant le petit sac, il découvre, brodé sur le ruban qui le ferme, un prénom d’enfant… Chaque sachet serait donc destiné à un petit ? Une douceur infinie traverse le regard usé du Père Noël… Il a compris. Alors il remonte dans son traîneau, fait claquer sa langue, se cambre sous l’allure des rennes repartis au triple galop et les guide à travers la ville et le froid. Ils montent, dépassent les lumières, glissent sur les nuages pour un pays que tous imaginent sans jamais le connaître.
Une multitude d’enfants impatients l’attendent en file indienne . Ils ont interrompu leurs jeux à l’écoute des carillons et se tortillent d’aise à l’envie d’avoir leur cadeau… Ils n’attendent pas de jouets, de poupées ou de camions… Ils attendent un simple petit sac de velours bleu. Des étoiles brillent déjà dans leurs yeux et les regards filent du côté du traîneau.
Le Père Noël prend un de sacs si lourds entre ses mains, soulève le ruban qui le ferme et lit le prénom brodé. Aussitôt, le visage d’un petit garçon en habits de prince s’éclaire ? Il s’avance timidement et tend ses mains. Le sac qui semblait de plomb se fait plume ! L’enfant sourit, défait d’un geste le ruban et surgissent alors une multitude de bisous, chatouilles, câlins et caresses qui retombent comme une pluie de bonheur sur les cheveux, les mains, les joues du garçonnet qui éclate de rire sous cette tendresse attendue. Autour de lui, comme un écho à son bonheur, d’autres sacs se distribuent, d’autres rubans se défont, d’autres rires retentissent…
Le pays imaginaire n’est plus qu’un immense éclat de joie qui carillonne plus fort encore que les clochettes des rennes… Car une maman restera toujours une machine à faire les bisous, un papa restera toujours une machine à faire les câlins et l’amour trouvera toujours un messager pour arriver à son destinataire. "
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L'amour ne disparaît jamais ! par henry Scott-Holland
L'amour ne disparaît jamais ! La mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.
Tu vois, tout est bien."
Dans le silence flottent neuf carillons qui tintinnabulent à chaque saut des rennes… Le Père Noël n’a pas fini son travail. Il est éreinté mais continue inlassablement à remplir les cheminées des maisons endormies… Enfin le dernier paquet… Le Père Noël est heureux pour ses rennes aussi : il les sent épuisés de tant de kilomètres parcourus, tirant un traîneau qui, au lieu de s’alléger, semblait de plus en plus lourd au fur et à mesure de la distribution. Le Père Noël ne comprend pas. Pourquoi tant de fatigue ? Et cette impression de labeur non fini ?
Le Père Noël attrape le dernier cadeau : vraisemblablement un cheval à bascule vu la forme et la grosseur du paquet. Il le soulève avec peine et court le déposer au pied du sapin. Il remonte dans son traîneau, fait claquer sa langue, et les rennes se remettent péniblement en marche…
Pourquoi tant de mal ? Le traîneau est pourtant vide maintenant. Comme animé d’un soupçon, le Père Noël se retourne… Et ce qu’il voit le remplit de stupeur : cachés au fond du traîneau, longtemps dissimulés sous le cheval à bascule, une multitude de petits sacs de velours bleu attendent sagement.
Qu’est-ce ? Le Père Noël n’en croit pas ses yeux. Ce n’est pas lui qui a déposé tout cela… Il se rappelle de chaque jouet fabriqué, de chaque cadeau emballé, de chaque désir d’enfant. Et quel enfant réclamerait un petit sac de velours ? Le Père Noël ordonne aux rennes de s’arrêter, il descend du traîneau et saisit un de ces sacs.
Stupeur ! Il est gonflé à bloc et lourd comme du plomb ! Le Père Noël le regarde longuement, le tourne et le retourne sans oser l’ouvrir. Il réfléchit, retrace le fil de sa tournée, persuadé que ces cadeaux n’étaient pas là quand il a embarqué. C’est alors qu’il se rappelle…
Lors de sa tournée, il a vu sortir de quelques-une des maisons un papa ou une maman et s’approcher discrètement du traîneau. Il n’a guère fait attention : le Père Noël se soucie plus des enfants que des adultes… mais il se pourrait fort bien que ces parents aient glissé un petit paquet dans le traîneau…
Cherchant la clé de ce mystère, tournant et retournant le petit sac, il découvre, brodé sur le ruban qui le ferme, un prénom d’enfant… Chaque sachet serait donc destiné à un petit ? Une douceur infinie traverse le regard usé du Père Noël… Il a compris. Alors il remonte dans son traîneau, fait claquer sa langue, se cambre sous l’allure des rennes repartis au triple galop et les guide à travers la ville et le froid. Ils montent, dépassent les lumières, glissent sur les nuages pour un pays que tous imaginent sans jamais le connaître.
Une multitude d’enfants impatients l’attendent en file indienne . Ils ont interrompu leurs jeux à l’écoute des carillons et se tortillent d’aise à l’envie d’avoir leur cadeau… Ils n’attendent pas de jouets, de poupées ou de camions… Ils attendent un simple petit sac de velours bleu. Des étoiles brillent déjà dans leurs yeux et les regards filent du côté du traîneau.
Le Père Noël prend un de sacs si lourds entre ses mains, soulève le ruban qui le ferme et lit le prénom brodé. Aussitôt, le visage d’un petit garçon en habits de prince s’éclaire ? Il s’avance timidement et tend ses mains. Le sac qui semblait de plomb se fait plume ! L’enfant sourit, défait d’un geste le ruban et surgissent alors une multitude de bisous, chatouilles, câlins et caresses qui retombent comme une pluie de bonheur sur les cheveux, les mains, les joues du garçonnet qui éclate de rire sous cette tendresse attendue. Autour de lui, comme un écho à son bonheur, d’autres sacs se distribuent, d’autres rubans se défont, d’autres rires retentissent…
Le pays imaginaire n’est plus qu’un immense éclat de joie qui carillonne plus fort encore que les clochettes des rennes… Car une maman restera toujours une machine à faire les bisous, un papa restera toujours une machine à faire les câlins et l’amour trouvera toujours un messager pour arriver à son destinataire. "
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L'amour ne disparaît jamais ! par henry Scott-Holland
L'amour ne disparaît jamais ! La mort n'est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
N'emploie pas un ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.
Tu vois, tout est bien."
Henry Scott-Holland.
psyche78-
Nombre de messages : 40
Age : 46
Date d'inscription : 02/08/2010
Re: poèmes pour nos bébés disparus
tes textes sont très beau
je te remercie de les partager avec nous toutes
j'aime tout particulièrement le 1 er , et le 3 eme
des phrases tel que
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.
Tu vois, tout est bien."
me plaise tout particulièrement
je te remercie de les partager avec nous toutes
j'aime tout particulièrement le 1 er , et le 3 eme
des phrases tel que
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, A moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Le fil n'est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée, simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t'attends, je ne suis pas loin, juste de l'autre coté du chemin.
Tu vois, tout est bien."
me plaise tout particulièrement
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